Historique

Le RAS Jodoigne de 1922 à nos jours…
Comme partout ailleurs, dès le moyen-âge, on a joué à la souille (soule) à Jodoigne, (Voir : Histoire de la ville de Jodoigne de R. Hanon de Louvet et D’où vient le football ). Mais l’histoire du club commence réellement le 29 juin 1921 : une bande de copains décide de fonder le « Sporting club Jodoignois » A l’époque, il n’y avait pas encore d’installations : pas de terrain : n’importe quel champ labouré faisait l’affaire, quand les joueurs étaient pourchassés par le garde-champêtre, ils jouaient sur un autre. Les goals étaient de simples bouts de bois ou des perches à haricots que l’on reliait avec une corde. Le ballon, une vessie de porc. Ils sont 11 équipiers et un président. Ils avaient un maillot blanc et bleu.

Les années 20 – la création
 1er mai 1922: Demande d’affiliation 7 Juin 1922: Admision à l’Union Belge.
Le club porte le numéro de matricule 199 dans le championnat de division III série A. Les couleurs sont jaunes et noir rayé en longueur. Le club compte 26 membres. Le terrain se trouvait rue de Piétrain et le local rue sous le Château au petit café Dromart. En 1926, le Club monte en Division III.Les années 30 – les échos
On n’a pas beaucoup d’échos des années 30. Les résultats sont médiocres; les joueurs finissaient souvent leur match en bagarre.L’Union belge sanctionne le club qui retourne en Div. III. En 1936, on a un nouveau terrain. Après avoir démangé plusieurs fois, le sporting se trouve enfin à un emplacement qu’il ne quittera plus: LA CABOUSE. Le terrain était en piteux état et il n’y avait qu’une baraque pour les vestiaires. Le premier match se joue sur de la terre roulée, les joueurs avaient leur vestiaire au Café des Sports.

Les années de guerre – mobilisation des joueurs

En 1938, retour en division III.
1939-1941: Certains joueurs sont prisonniers, d’autres en éxode. Le football n’est pas une préoccupation majeure. On ne fait plus que des tournois ou un mini-championnat avec les clubs voisins.
1941: La fédération refait un vrai championnat avec des équipes de Bruxelles. Le sporting termine en queue de classement. Il y aura des changements au niveau du comité. Jusqu’à la fin de la guerre on ne parlait pas argent. Les joueurs n’étaient pas payé et c’était plus un amusement. Il y avait un esprit de camaderie. La guerre a contribué à altérer cet esprit.
1940-1950: La première époque des TRANSFERTS commence. Le sporting devient Royal. A partir de 1948, le “courrier de la Ghète” ouvrira souvent ses pages aux résultats sportifs.

Les années 50 – un club trentenaire
1951: XXXème anniversaire du Royal SC Jodoignois 1955: Création d’équipes de jeunes. Les jeunes de la région pouvaient à partir de 12 ans venir s’entraîne à la Cabouse. 1958: Retour en Div. III 1960: Remontée en Div. II

Les années 60 – des moments difficiles
1961-1962: Saison catastrophique. Relégation en Div. III De 1968 à 1971: Le sporting n’aligne plus aucune équipes de jeunes en championnat.

Les années 70 – du renouveau pour les jeunes 1971: Création d’un comité des jeunes. Remontée en Div. II et construction d’une buvette ! 20 Juillet 1972: Le club devient une coopérative. 1975: Accession en Div. I Une tribune est construite. 1976: Les jeunes sont relégués sur le deuxième terrain. 1978: Les juniors du Sporting: CHAMPIONS. 1979: Les cadets du RSC Jodoigne sont champions.

Les années 80 – Marc Wilmots

1980: Le titre pour les minimes du RSC Jodoigne et 88 buts pour Marc Wilmots.
1985: Faillite de RSC Jodoigne

Les années 90 – une nouvelle ère

1992: Jodoigne se trouve à la dernière place en Div IV. Après 70 ans d’existence, les jours du club sont comptés. Mai 1992: nouveau club – la RAS Jodoigne LS. Fusion avec Lathuy-Souveraine. Le FC Jodoigne Souveraine et le FC Lathuy avaient déjà fusionné en 1990. Les ambitions du club sont de remonter au plus vite en Div III, de créer une école de jeunes, de retrouver une situation financière saine et de ramener des spectateurs à la Cabouse.
1993: Jodoigne champion.
1999: Alain Maricq, le coordinateur des jeunes organise le concours du jeune footballeur.